"Si loin, si près de sa jeunesse, des autres, de soi-même… Avec le temps, travailler, vivre, aimer ne devient pas plus facile. A quelle distance se tenir ?
En 2009, année de crise. Adèle, Luca, Etienne et Carole se croisent à Angers. Le feu prend au château et dans leurs vies" (Quatrième de couverture)
Extrait :
"Angers est une ville qui se tient, qui ne déborde pas.
Pourtant la Maine parfois ou la Loire aux Pont-de-Cé sortent de leur lit. Angers est une ville tempérée, toujours désignée par sa douceur.
Angers reste belle et blanche, sage et bourgeoise.
Pourtant des appartements sous les toits et même le château brûlent.
Angers est une ville où on passe sans s’arrêter. On la traverse pour aller vers la mer ou vers les châteaux de la Loire.
Angers est sans danger, croit-on. Elle a cette réputation d’eau qui dort. On lui préfère Nantes et son port. Pourtant on croit être indifférent et on s’attache.
Angers ne manque pas d’air. (une verrière à la place du toit d’une église et quel bleu !). On respire dans les jardins. Le vent de l’océan brasse les arbres. Angers a ses lumières. Angers a ses surprises. C’est la ville où Adèle vit."
(...)
Catherine ( et ici aussi) et Raphaële (ici et là aussi) ont ce talent inouï pour saisir ce qui, dans nos vies, parlent le plus précisément de ce qu'il faut redresser, relever, faire renaître en soi et autour de soi.
Avec une grande simplicité, elles vont l'une et l'autre vers la matière même de nos solitudes comme si elles lançaient des appels vers un ailleurs toujours à vivre ou à espérer. Ici, pas de feinte ou de faussaire, comme des silhouettes furtives, elles avancent comme des "échappées belles" comme hors du temps...un réconfort. J'ai un profond respect pour ce que chacune d'entre elles réalisent (j'espère qu'elles le savent assez). J'aime à partager ce qu'elles ont à vivre ensemble.
Oui, je trouve toujours ce genre de hasard incroyable et touchant...difficile de ne pas parler d'énergie...
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et puis comme le dit tellement fort notre ami Paul (Auster) :
"Rien n'est réel, sauf le hasard" (dans La cité de Verre)
(...)
cette note, je la voulais là aujourd'hui, ce midi...
(...)
je viens d'échanger à l'instant avec Raphaële qui me témoigne de ce même étonnement.
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alors merci surtout à vous pour ces liens.
Rédigé par : laurent (pour immemory) | 28 juin 2011 à 09:23
Merci Laurent ! je viens de rencontrer Raphaële et nous avons parlé de ton blog, je vais voir juste après son départ et je tombe sur ton article ! Quelle merveille !
Rédigé par : [email protected] | 28 juin 2011 à 07:19