Quel plaisir sans cesse renouvelé à la vue chaque jour de ces envols...avec les derniers beaux jours, chaque petits matins et soirées, à deux pas de la maison, s'élèvent dans le ciel, ces objets légers et gigantesques mettant au défi l'apesanteur. C'est comme un jeu d'enfant, en équilibre avec le vent, il faut aller, poursuivre, se tenir en l'air...une délicatesse, une fenêtre ouverte sur le monde, une façon de ne pouvoir s'installer en soi, demeurer à terre, ne connaissant rien de l'ombre, l'envol, toute joie par le dehors, enfin le désir d'être né ici là bas, là haut, c'est presque trop grand, une chose vue en sa perte, dérobée aussitôt que perçue et à peine saisie, se déplacer dans l'air.
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