(...)
La clôture de notre pensée, il faut la franchir.
Il faut la franchir, sortir de nos évidences, nous laisser désorienter par une parole étrangère.
Reste à trouver le chemin. Pas question d'entrer dans une pensée comme dans un moulin. On y entre plutôt comme dans un parti, en adhérant à ses perspectives, ses étendus d'inconnu et d'espoir, par connivence, vibration subtile de la Parole.
Car c'est par le langage qu'il faut passer d'abord, car lui seul permet d'entrevoir ce qui nous demeure parfois étranger.
(...)
(...)
(...)
Je suis revenu chez moi. J'ai retrouvé mes enfants.
L'herbe autour de la maison moins haute.
Le murmure foisonnant des oiseaux.
L'été s'avance peu à peu.
(...)
Des visions singulières pour un monde qui ne l'est pas moins.
Forcer le trait pour vOir plus fOrt.
(...)
Commentaires